Nidification : Les nids sont souvent établis en pleine terre, et partiellement construits entre des racines d’arbres ou sous des pierres. Assez opportuniste, l’espèce peut également s’établir dans le bois mort ou la litière forestière.

Démographie : Les colonies comporteraient tout au plus quelques centaines d’ouvrières à maturité.

Particularités comportementales : Odontomachus monticola chasse en solitaire au sol et dans la végétation basse, où elle se repère à l’aide de ses longues antennes mais aussi de sa bonne vision.
Comme chez toutes les Odontomachus, les mandibules sont bloquées en arrière lors du fourragement, et s’abattent à une vitesse phénoménale sur tout insecte entrant en contact avec les poils sensitifs s’y trouvant, résultant en un puissant claquement distinctement audible pour l’oreille humaine. Lorsque cet impact ne suffit pas à maîtriser la proie, le redoutable aiguillon peut ensuite être employé.
Les ouvrières peuvent également se servir de leurs mandibules afin de fuir un prédateur, en se propulsant en arrière ou même en l’air. Elles sont aussi capables d’effectuer de petits sauts en avant, cette fois-ci en prenant appui sur leurs pattes.

Alimentation : Odontomachus monticola est avant tout friande d’insectes en tout genre, qu’elle chasse le plus souvent en solitaire. L’espèce ne pratiquant pas la trophallaxie, toutes les proies sont ramenées au nid où elles sont directement consommées par tous les individus, y compris les larves.
Plus occasionnellement, les ouvrières peuvent s’attabler sur des aliments sucrés tels que des fruits tombés au sol.

Essaimage : Les essaimages sont susceptibles d’avoir lieu durant une grande partie de l’année, en fonction des régions, pendant les saisons pluvieuses et chaudes.

Gynie : Mal documentée. Le groupe rixosus renferme à la fois des espèces très polygynes, telles qu’O. rixosus, et d’autres essentiellement monogynes comme Odontomachus sp. 1 ; il est ainsi difficile de savoir à quel schéma O. monticola se rattache en l’état des choses.

Fondation : Semi-claustrale. Les reines seules s’aménagent une loge, où elles élèveront une première génération d’ouvrières en sortant régulièrement chasser. La fondation s’effectuerait principalement en haplométrose.

Cycle de développement : Homodynamique ; le développement colonial peut avoir lieu tout au long de l’année, bien qu’il puisse ralentir en fonction des régions durant les saisons les plus fraîches ou sèches de l’année.